Serena Williams n'a souffert d'aucune résistance pour s'adjuger son 2e titre en Masters à Doha. L'Américaine termine l'année 2009 sur un 3e titre majeur et surtout une place de N.1 mondiale qu'elle voulait plus que tout. Si cette saison, sa domination est sans appel, 2010 pourrait être différent.Les fins de saison se suivent et ne se ressemblent pas pour Serena Williams. L'an dernier, l'Américaine vainqueur de l'US Open finissait la saison à Doha sur une blessure aux abdominaux. Cette année, elle termine fatiguée, mais ravie de ses 5 victoires de suite dans la capitale qatarie pour s'adjuger son 2e Masters en carrière. Son premier titre avait été remporté en 2001, sans jouer la finale face à Lindsay Davenport, qui avait déclaré forfait en raison d'une blessure au genou. Mais ce 35e titre en carrière a un goût particulier : il lui permet de terminer la saison comme N.1 mondiale. Un bonheur pour elle qui attend cela depuis 7 ans et qui revendique haut et fort ce "poste" qu'elle n'a pas tenu toute la saison. Victorieuse de l'Open d'Australie et de Wimbledon, l'Américaine a démontré à Doha qu'elle était bien la N.1 mondiale d'un circuit féminin qui a changé plusieurs fois de patronne en 2009.
Signe de sa supériorité : elle n'a cédé que que sept points sur sa mise en jeu lors d'une finale qui a duré 85 minutes et où les deux soeurs étaient arrivées sur le court avec des bandages : Serena à la cuisse gauche, Venus au genou gauche. Mais la cadette des soeurs Williams, réputée pour choisir ses apparitions en tournoi, a bien géré sa saison en jouant 18 tournois, moins que les quatre autres joueuses du Top 5 : Safina 19, Kuz,etsova 19, Dementieva 20 et Wozniacki 27. Pas étonnant que cette édition 2009 du Masters ait été touchée par une vague d'abandons. A l'image de la Danoise Caroline Wozniacki, vainqueur de Vera Zvonarova dans la douleur et les larmes en raison de crampes, qui a disputé 90 matches cette année. Ou encore de la Russe Dinara Safina N.1 mondiale avant le Masters, qui a été victime d'un problème de dos au pire des moments, dans le sprint final pour conserver le trône de la WTA qu'elle convoitait tout autant que Serena Williams.
Serena, exemple de gestion
Si son mal date de la mi-saison à Portoroz, ne lui parlez pas de calendrier surchargé. J'ai une petite fracture entre la vertèbre N.4 et N.5", a-t-elle expliqué en conférence de presse. "Depuis j'ai joué avec la douleur, avec des anti-inflammatoires, avec tout ce que l'on peut imaginer, mais ça traîne depuis trois mois. Je ne peux pas me plaindre du calendrier, a tenu à ajouter Safina. Mais je serai plus maligne l'année prochaine. Il y a des tournois que je n'aurai pas dû jouer..." Comme ce passage à Dubai, placé sur le chemin entre Melbourne et Indian Wells, où elle a été éliminée au 2e tour par Virginie Razzano. Ou encore la tournée en Asie après l'US Open alors qu'elle se savait pertinemment blessée. C'est aussi dans le choix de ces tournées qu'une place de N.1 mondiale se joue.
Kim Clijsters etMaria Sharapova, les deux grandes absentes à Doha, en savent également quelque chose, elles qui n'ont pas été épargnées par les blessures. Si la Belge semble revenue à son meilleur niveau après deux ans de retraite, en partie à cause d'une blessure récurrente au poignet, la Russe retrouve peu à peu ses marques sur un circuit après une longue absence due à une épaule droite douloureuse qui a nécessité une opération. Ces deux anciennes N.1 mondiales, qui ont battu Serena en finale de Masters en 2002 et 2004, sauront sans doute donner un peu plus de fil à retordre à Serena Williams qui n'a pas beaucoup souffert de contrariétés cette année dans les tournois majeurs. Dans les seuls rendez-vous majeurs qu'elle n'a pas remportés cette année, elle a été battue à chaque fois par la future vainqueur : Svetlana Kuznetsova à Paris en quart de finale, et surtout Kim Clijsters en demi-finale de l'US Open en finissant sur un dérapage : une insulte assénée à une arbitre de ligne qui a précipité son élimination. Et que se passera-t-il quand fera son retour Justine Henin, principale joueuse à avoir battu régulièrement Serena en Grand Chelem ? Cela donnera un peu plus de piquant aux tournois féminins qui en manquait beaucoup ses deux dernières saisons...
Signe de sa supériorité : elle n'a cédé que que sept points sur sa mise en jeu lors d'une finale qui a duré 85 minutes et où les deux soeurs étaient arrivées sur le court avec des bandages : Serena à la cuisse gauche, Venus au genou gauche. Mais la cadette des soeurs Williams, réputée pour choisir ses apparitions en tournoi, a bien géré sa saison en jouant 18 tournois, moins que les quatre autres joueuses du Top 5 : Safina 19, Kuz,etsova 19, Dementieva 20 et Wozniacki 27. Pas étonnant que cette édition 2009 du Masters ait été touchée par une vague d'abandons. A l'image de la Danoise Caroline Wozniacki, vainqueur de Vera Zvonarova dans la douleur et les larmes en raison de crampes, qui a disputé 90 matches cette année. Ou encore de la Russe Dinara Safina N.1 mondiale avant le Masters, qui a été victime d'un problème de dos au pire des moments, dans le sprint final pour conserver le trône de la WTA qu'elle convoitait tout autant que Serena Williams.
Serena, exemple de gestion
Si son mal date de la mi-saison à Portoroz, ne lui parlez pas de calendrier surchargé. J'ai une petite fracture entre la vertèbre N.4 et N.5", a-t-elle expliqué en conférence de presse. "Depuis j'ai joué avec la douleur, avec des anti-inflammatoires, avec tout ce que l'on peut imaginer, mais ça traîne depuis trois mois. Je ne peux pas me plaindre du calendrier, a tenu à ajouter Safina. Mais je serai plus maligne l'année prochaine. Il y a des tournois que je n'aurai pas dû jouer..." Comme ce passage à Dubai, placé sur le chemin entre Melbourne et Indian Wells, où elle a été éliminée au 2e tour par Virginie Razzano. Ou encore la tournée en Asie après l'US Open alors qu'elle se savait pertinemment blessée. C'est aussi dans le choix de ces tournées qu'une place de N.1 mondiale se joue.
Kim Clijsters etMaria Sharapova, les deux grandes absentes à Doha, en savent également quelque chose, elles qui n'ont pas été épargnées par les blessures. Si la Belge semble revenue à son meilleur niveau après deux ans de retraite, en partie à cause d'une blessure récurrente au poignet, la Russe retrouve peu à peu ses marques sur un circuit après une longue absence due à une épaule droite douloureuse qui a nécessité une opération. Ces deux anciennes N.1 mondiales, qui ont battu Serena en finale de Masters en 2002 et 2004, sauront sans doute donner un peu plus de fil à retordre à Serena Williams qui n'a pas beaucoup souffert de contrariétés cette année dans les tournois majeurs. Dans les seuls rendez-vous majeurs qu'elle n'a pas remportés cette année, elle a été battue à chaque fois par la future vainqueur : Svetlana Kuznetsova à Paris en quart de finale, et surtout Kim Clijsters en demi-finale de l'US Open en finissant sur un dérapage : une insulte assénée à une arbitre de ligne qui a précipité son élimination. Et que se passera-t-il quand fera son retour Justine Henin, principale joueuse à avoir battu régulièrement Serena en Grand Chelem ? Cela donnera un peu plus de piquant aux tournois féminins qui en manquait beaucoup ses deux dernières saisons...
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