Serena Williams Bat Elena Dementieva 6-2 6-4
Approximative lors de ses deux premières victoires, Serena Williams délivre une partition parfaite pour éliminer (6-2, 6-4 en 1h34') Elena Dementieva. La numéro 1 mondiale décroche le premier billet pour les demi-finales et permet ainsi à sa grande soeur Venus de toujours espérer. Et sa rage de vaincre donne le ton sur sa détermination... Le poing brandi, un cri de joie et un regard plein de hargne vers son clan démontrent la volonté de l'Américaine qui réussit pour la première fois un sans-faute en poules.
Si les chiffres ne veulent parfois pas dire grand-chose, ils offrent une vision très claire de Serena Williams sur ce match et dans ses confrontations avec la Russe. Ses statistiques frôlent la perfection avec 28 points gagnants pour seulement 13 fautes directes. Le déroulé de la rencontre propose une définition exacte d'une championne. Menée 2-1 avec un break, elle aligne sept jeux consécutifs.
Dans le money time à 4-4, Elena Dementieva se fait de plus en plus pressante, la tête de série n°2 répond en remportant son service sur un jeu blanc, conclu par un ace. Puis elle enchaîne pour mener 0-40 grâce notamment à deux doubles fautes adverses. Saoulée de coups, la 5e mondiale finit le match sur une 20e faute directe, un coup droit dans le filet. Serena vient de venger sa soeur et montrer à son adversaire que les rendez-vous importants sont pour elle. En onze confrontations, la Russe ne l'a jamais battue en Grand Chelem ou dans un Masters. Les JO de Pékin font office d'exception.
Au-delà des chiffres, la manière ne laisse pas planer de doutes. Quand Serena va bien, son jeu ressemble à un rouleau-compresseur. En s'appuyant sur son excellent service, elle déroule toute la panoplie et n'hésite pas à venir finir les points au filet au moment opportun. En battant sa soeur, elle a toujours l'impression d'avoir fait le plus difficile. Est-ce une réalité ? Peut-être pas. Mais c'est sa vérité depuis ses plus jeunes années et la méthode a toujours bien fonctionné. «Demain (vendredi), je vais dormir toute la journée parce que j'ai joué tous les jours et je suis vraiment fatiguée», avoue la numéro 1 mondiale. Elle peut dormir sur ses deux oreilles et faire de beaux rêves.
Résumé Vidéo:
http://www.sonyericsson-championships.com/page/Video/HighlightsDetail/0,,12910~1841405,00.html
Si les chiffres ne veulent parfois pas dire grand-chose, ils offrent une vision très claire de Serena Williams sur ce match et dans ses confrontations avec la Russe. Ses statistiques frôlent la perfection avec 28 points gagnants pour seulement 13 fautes directes. Le déroulé de la rencontre propose une définition exacte d'une championne. Menée 2-1 avec un break, elle aligne sept jeux consécutifs.
Dans le money time à 4-4, Elena Dementieva se fait de plus en plus pressante, la tête de série n°2 répond en remportant son service sur un jeu blanc, conclu par un ace. Puis elle enchaîne pour mener 0-40 grâce notamment à deux doubles fautes adverses. Saoulée de coups, la 5e mondiale finit le match sur une 20e faute directe, un coup droit dans le filet. Serena vient de venger sa soeur et montrer à son adversaire que les rendez-vous importants sont pour elle. En onze confrontations, la Russe ne l'a jamais battue en Grand Chelem ou dans un Masters. Les JO de Pékin font office d'exception.
Au-delà des chiffres, la manière ne laisse pas planer de doutes. Quand Serena va bien, son jeu ressemble à un rouleau-compresseur. En s'appuyant sur son excellent service, elle déroule toute la panoplie et n'hésite pas à venir finir les points au filet au moment opportun. En battant sa soeur, elle a toujours l'impression d'avoir fait le plus difficile. Est-ce une réalité ? Peut-être pas. Mais c'est sa vérité depuis ses plus jeunes années et la méthode a toujours bien fonctionné. «Demain (vendredi), je vais dormir toute la journée parce que j'ai joué tous les jours et je suis vraiment fatiguée», avoue la numéro 1 mondiale. Elle peut dormir sur ses deux oreilles et faire de beaux rêves.
Résumé Vidéo:
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