En jeu: un ticket pour la finale, bien sûr, mais aussi la place de numéro 1 mondiale à l'issue du tournoi. Un objectif : redevenir N.1 mondiale, et une victoire probante : face à Venus mercredi, Serena Williams n'a jamais caché qu'elle voulait finir la saison en trombe. Déçue d'avoir battu sa soeur en quarts de finale plutôt qu'en finale tout court, l'Américaine se dirige droit vers Dinara Safina. Il y a six ans déjà, elle avait infligé une correction (6-0, 6-1) au 2e tour de l'US Open, pour leur première confrontation. La Russe est la plus régulière depuis six mois, mais elle est aussi la moins expérimentée du dernier carré. Serena quant à elle vise son troisième titre à New York après ses campagnes victorieuses en 1999 et 2002.
A la limite de l'arrogance, Serena assure que "tôt ou tard", elle sera "N.1 mondiale". En cas de victoire contre Dinara Safina - qui doit elle espérer que Jelena Jankovic ne se qualifie pas pour prendre la couronne, Serena jouerait le titre et le leadership de la WTA en finale. Un statut qu'elle avait occupé entre 2002 et 2003 (52 semaines consécutives).
Entre deux joueuses évoluant à leur meilleur niveau, et pouvant rivaliser de puissance en fond de court, la différence pourrait se faire dans la profondeur. Dinara Safina avance dans le court comme rouleau compresseur, Serena Williams est capable de faire exploser la balle de n'importe quel endroit. Elle devrait considérablement gêner la Russe dans l'échange si elle ne lui laisse pas trouver la cadence. Fragile dans les grands rendez-vous, Dinara devra servir le plomb, éviter la fébrilité qui a pénalisé ses efforts notamment à Roland-Garros. Reste qu'elle a réussi à battre pour la première fois Serena cette année, à Berlin. Mais c'était sur terre battue.
A la limite de l'arrogance, Serena assure que "tôt ou tard", elle sera "N.1 mondiale". En cas de victoire contre Dinara Safina - qui doit elle espérer que Jelena Jankovic ne se qualifie pas pour prendre la couronne, Serena jouerait le titre et le leadership de la WTA en finale. Un statut qu'elle avait occupé entre 2002 et 2003 (52 semaines consécutives).
Entre deux joueuses évoluant à leur meilleur niveau, et pouvant rivaliser de puissance en fond de court, la différence pourrait se faire dans la profondeur. Dinara Safina avance dans le court comme rouleau compresseur, Serena Williams est capable de faire exploser la balle de n'importe quel endroit. Elle devrait considérablement gêner la Russe dans l'échange si elle ne lui laisse pas trouver la cadence. Fragile dans les grands rendez-vous, Dinara devra servir le plomb, éviter la fébrilité qui a pénalisé ses efforts notamment à Roland-Garros. Reste qu'elle a réussi à battre pour la première fois Serena cette année, à Berlin. Mais c'était sur terre battue.
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