vendredi 1 janvier 2010

Bilan Saison 2009: Serena en leader














Grand Chelem :
Victoire à l’Open d’Australie, Wimbledon et Masters, 1/2 Finale à l’US Open, 1/4 de Finale à Roland-Garros ; Victoire au Masters
Sony Ericsson WTA Tour : Finale à Miami, 1/2 Finale à Dubaï, Toronto, Paris, Sydney, 1/4 de Finale à Stanford

La Perf’ : S. Williams bat Dementieva 67 75 86, Wimbledon, 1/2 Finale
Le Bide : Zakopalova bat S. Williams 64 36 61, Marbella, 1er Tour
Rapport Victoires/Défaites Top 10 : 14 victoires (Kuznetsova x2, Dementieva x3, Safina, Ivanovic, V. Williams x4, Azarenka, Pennetta, Wozniacki) / 5 défaites (Dementieva x2, V. Williams, Azarenka, Kuznetsova)

DES PRIORITES EVIDENTES
Serena Williams termine logiquement à la tête de la hiérarchie mondiale, après une saison fructueuse : deux titres du Grand Chelem et le Masters. L’américaine a triomphé tout d’abord à Melbourne sans jouer son meilleur tennis (service en berne quart de finale inclus, forme physique aléatoire), et a notamment eu de la réussite contre Azarenka (contrainte à l’abandon alors qu’elle dominait le match) et dans une moindre mesure, face à Dementieva (conditions indoor qui l’ont bien avantagée). Par la suite, se pliant aux règles de la WTA, Williams a beaucoup joué contrairement à ce qu’on peut entendre ici et là (c’est d’ailleurs le cas depuis 2007). Le problème, c’est que son implication y a été minimale : l’américaine utilise désormais clairement les tournois WTA pour se préparer pour les grandes occasions, sans pousser à fond (excepté Miami). Parfois, le business a même été prédominant, avec ce voyage éprouvant et inutile à Marbella, qui lui a côuté une préparation convenable pour Roland-Garros (elle venait de se blesser en finale de Miami).Que faut-il préférer ? Une Serena Williams plus présente et moins motivée ? Ou le contraire ? Evidemment, la dernière option est une équation maintenant impossible avec la RoadMap.

WIMBLEDON, CE SOMMET
La N°1 mondiale a ensuite remporté Wimbledon, avec une partie formidable gagnée de haute lutte contre Dementieva, en sauvant une balle de match, avant de déposséder Venus Williams de son titre. Après un nouveau mode mineur durant la tournée nord-américaine, Serena Williams a été stoppée par Kim Clijsters en 1/2 finale, et par l’affaire de la juge de ligne dont on se souvient tous. La tournée asiatique a ensuite été peu concluante, mais bien sûr, l’américaine a concentré le restant de ses forces pour le Masters féminin, où elle su être présente dans les moments importants (elle a par exemple sacrément hissé le niveau de son jeu en demi-finale contre … Dementieva, encore elle). Comme quoi la motivation reste intacte pour les trophées prestigieux. Reste que si l’aspect financier prépondérant est dommageable (après tout, Williams a les moyens de renoncer à ces bonus de garanties), il faut quand même préciser à sa décharge qu’elle n’a plus les moyens physiques de tenir toute une saison complète en jouant à 100% (une telle carcasse avec une forme physique irrégulière, ainsi qu’un genou toujours fragile, sont des éléments délicats à gérer).

ATTENTION AUX BLESSURES
Bien sûr, Serena Williams restera le femme à battre lors des tournois du Grand Chelem en 2010. Service et puissance exceptionnels, technique simple du fond de court, mental à toute épreuve, capacité à abréger les échanges contre les adversaires les plus redoutables (quelle domination contre les top 10!) : la liste est longue et non exhaustive. Toutes les interrogations sont autour de son physique, qui après plus de 10 ans de tennis au plus haut niveau, montre des signes de faiblesse de plus en plus pressants. Moins mobile que par le passé, cela est un point à exploiter (quand on a le temps de le faire !). Un calendrier moins chargé en déplacements serait judicieux pour qu’elle s’use au moins tout au long de la saison. Une certitude : du jour au lendemain, on a le sentiment que sa carrière pourrait s’arrêter nette à la prochaine blessure assez sérieuse. Les fans devraient donc savourer chacune des apparitions de Serena Williams, car une championne de cet acabit (11 Grands Chelems en simple, on le rappelle) est rare.

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